16 people found this review helpful
2 people found this review funny
Recommended
0.0 hrs last two weeks / 99.0 hrs on record
Posted: 29 May, 2019 @ 1:20pm
Updated: 29 May, 2019 @ 1:24pm

Note : 5/5
En guise de préambule, pourquoi jouer à The Witcher 1 (2007) en 2019, soit 12 ans après ? Parce que d’une part, je suis complètement indifférent au phénomène de nouveauté. C'est dans les vieux pots qu'on fait la meilleure soupe. Et d’autre part, c’était le bon moment pour moi.
Sans raconter l’histoire car ce serait gâcher le plaisir de la découverte, je dirais simplement que tout au long de ma progression, des références personnelles ont d’emblée frappé mon esprit : Dans le désordre, mélange entre Vampire : La Masquerade pour son ambiance poisseuse, en marge de la société ; Warhammer 40,000 car on incarne un homme génétiquement modifié dont la mission est de défendre l’humanité contre des horreurs monstrueuses, humanité dont on se demande si elle vaut encore le coup d’être sauvé étant le peu de vertu qui l’habite encore ; et Game of thrones pour son côté résolument adulte, où le bien est synonyme d’espérance de vie raccourcie, et pour la menace sourde du Froid Immaculée qui devrait s’abattre sur l’humanité et l’exterminer.
J’ai acheté la version boîte en 2008, j’y ai joué le prologue et le chapitre 1, puis j’ai arrêté, préférant me consacrer plutôt à Mass Effect, sorti la même année. Je m’y suis remis en 2015, j’ai fait le prologue et une partie du chapitre 1 et j’ai encore arrêté car je mesurais à ce moment là que le jeu serait plus profond que ce à quoi je m’attendais. J’ai pris mon courage à deux mains après avoir fait pléthore de jeux plus légers, et je viens de le terminer ! J’en suis extrêmement ravi ! La durée de vie est longue et j’ai dégusté ce jeu comme une boîte de chocolats, un petit peu tout les jours tant le plaisir d’incarner Géralt de Riv était jouissif. L’écriture nous embarque et on a plaisir à rencontrer des personnages principaux et secondaires hauts en couleurs. Le joueur est appelé à vivre une palette de sentiments alternant entre le désir de vengeance, la colère, le plaisir, le rire et la tristesse, etc. La quête principale vous tient en haleine jusque dans les derniers instants avec une surprise majeure suivi d’un magnifique cliffhanger dans la cinématique finale !
Mais tout ceci ne pourrait pas œuvrer sans une bande-son qui accompagne efficacement les péripéties de notre héros. La musique peut-être tantôt mélancolique, guerrière, intime, sépulcrale ou enjouée suivant les lieux et les circonstances. Les bruitages collent parfaitement à l’action à l’écran que ce soit les coups d’épées, les lancements de sorts, l’absorption d’élixirs... Le doublage français des personnages est réalisé de main de maître.
La diversité des décors, leur « réalisme » médiéval et sociétal vous immerge dans les villes, villages, prairies, ruines et autres environnements. En plus, le jeu est loin d’être laid, même autant d’années après !
Pour le gameplay, on vous prend par la main via un didacticiel en cours de jeu, différents modes de vue sont proposées mais le meilleur pour l’immersion reste la caméra 3ème personne de dos. Nul besoin d’être un poulpe pour l’utilisation des touches du clavier-souris, et de toute façon un mode pause activable à tout moment vous permet de définir votre prochaine action. Néanmoins, un mot sur la difficulté : elle est bien dosée, SAUF pour le combat contre le « boss » du chapitre I. Autant on vous prend par la main pour le prologue et c’est tant mieux car le système de combat, quoique exotique, est simple en pratique, une fois assimilée toutes les nuances du gameplay et de l’univers de The Witcher. Autant l’affrontement contre la Bête, raaah, c’est des tentatives et des essais en pagaille jusqu’à trouver la bonne stratégie ! On peut se dire que c’est le moment où le jeu vous impose de mettre en application tout ce que vous avez appris : techniques de combat rodée, développement du personnage réfléchi, confection et utilisation de potions, exercice des Signes, application d’enduit pour améliorer votre lame, et tactique de retraite (tourner en rond pour récupérer de la vitalité) et d’esquive. Sinon il existe une façon de vaincre ce boss très simplement mais c’est tellement honteux que je ne l’ai pas appliqué. Passer cet écueil, ce n’est que du plaisir extrêmement progressif jusqu’à l’écran des crédits de fin.
En conclusion, je crois que je commanderais les romans de the Witcher pour une prochaine grande occasion car le contrat est réussi, bien au-delà des espérances de CD Projekt Red le développeur, ce jeu m’a ensorcelé ! Bravo !!
Was this review helpful? Yes No Funny Award
1 Comments
NativeZ 29 Jul, 2024 @ 1:43pm 
Tu parle beaucoup wallah