Steamをインストール
ログイン
|
言語
简体中文(簡体字中国語)
繁體中文(繁体字中国語)
한국어 (韓国語)
ไทย (タイ語)
български (ブルガリア語)
Čeština(チェコ語)
Dansk (デンマーク語)
Deutsch (ドイツ語)
English (英語)
Español - España (スペイン語 - スペイン)
Español - Latinoamérica (スペイン語 - ラテンアメリカ)
Ελληνικά (ギリシャ語)
Français (フランス語)
Italiano (イタリア語)
Bahasa Indonesia(インドネシア語)
Magyar(ハンガリー語)
Nederlands (オランダ語)
Norsk (ノルウェー語)
Polski (ポーランド語)
Português(ポルトガル語-ポルトガル)
Português - Brasil (ポルトガル語 - ブラジル)
Română(ルーマニア語)
Русский (ロシア語)
Suomi (フィンランド語)
Svenska (スウェーデン語)
Türkçe (トルコ語)
Tiếng Việt (ベトナム語)
Українська (ウクライナ語)
翻訳の問題を報告
Je veux, humiliant mon front et mes genoux,
Prosterné devant toi comme on est quand on prie,
Sous le ciel de tes yeux qui font ma rêverie,
Baiser pieusement tes pieds petits et doux.
J'étancherai, gardant tout mon désir pour vous,
La grande soif d'aimer qui n'est jamais tarie,
Ô petits pieds, trésor dont la beauté marie
La rose triomphale et claire au lys jaloux.
Vous avez des frissons subtils comme les ailes ;
Non moins immaculés que les mains et plus frêles,
A peine vous posez sur notre sol impur.
Peureux, lorsque ma lèvre amoureuse vous touche,
Je crois sentir trembler, au souffle de ma bouche,
Des oiseaux retenus captifs loin de l'azur.
Albert Mérat.